Chronique – Au NON de la loi…

Un roman sur une vérité encore tabou.

Je vais être honnête, ça fait plus d’une semaine que je repousse la rédaction de cette chronique. Pas par manque de chose à dire, mais plutôt parce que je ne savais pas par où commencer. Je voulais à tout prix éviter de tomber dans les clichés « Un roman bouleversant » ou « une vérité crue ».

Cette histoire mérite mieux que ces phrases toutes faites ! Une semaine après ma lecture, il me fait encore mal, ce n’est pas peu dire ! J’ai même pleuré dans mon auto en écoutant une chanson qui parle de deuil !

L’histoire d’Ève-Lyne qui perd son mari à petit feu m’a fait peur. Dès les premières pages, j’ai sauté dans ses souliers, me demandant comment je pourrais trouver la force de me battre contre une maladie neurodégénérative.

En vérité, ce qui m’effraie c’est que ça n’a rien d’un combat, tu n’as pas d’autre choix que de t’adapter au fur et à mesure que le mal vole ta moitié. 

Je suis d’autant plus terrifiée que la loi n’est pas encore prête pour soutenir les gens avec ce genre de diagnostic. L’aide à mourir leur est refusée, au même titre qu’un départ noble et paisible… Sans parler de l’enfer que doivent traverser famille et amis !

Ce que vous vivrez en le lisant

C’est évident, vous allez pleurer ! Ou au minimum, avoir un motton bien douloureux dans le fond de la gorge !

Cette histoire nous rappelle qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons de vivre ce genre de drame… quoique parfois, on aurait envie de brasser quelques personnages !

Certains conflits sont si vrais, si convaincants qu’on pourrait jurer que l’auteur s’est inspiré de faits réels! On visite l’ego de certains et on comprend bien vite que c’est là, le plus grand venin de la vie… Tant de relation brisée par l’incapacité de tenir sa langue devant des gens qui souffrent !

On revisite dans toute son intensité l’adage : n’offre pas de lecture à quelqu’un qui a besoin d’un câlin. Il soutient que le jugement de ceux qui sont « supposés » nous appuyer est douloureux et qu’il cause un profond sentiment d’abandon et de solitude.

Vous aurez aussi envie de prendre dans vos bras les membres du personnel soignant et de vous positionner contre le système. On le sait tous, les CHSLD ne sont pas une partie de plaisir. Qui voudrait y finir ses jours ? Pas moi, en tout cas !

Pourquoi choisir ce roman ?

Parce que vous comprendrez l’humanité derrière l’aide médicale à mourir.
Parce qu’il vous fera aimer votre santé comme jamais.
Parce qu’il vous transportera dans la vraie vie, sans voile.
Parce qu’il faut être confronté au fait que les fins heureuses ne sont pas toujours possibles.

Le résumé de l’histoire

Bernard prend enfin sa retraite ! Lui et sa femme Ève-Lyne transforment le chalet en demeure principale et s’apprêtent à commencer un nouveau chapitre de leur vie. Un beau petit bonheur parfait.

Et puis, un signe ignoré. Et un deuxième. Puis un troisième.

Vous l’aurez deviné, le petit couple adorable ne vivra pas la retraite espérée. La maladie frappe sans crier gare et arrache Bernard à sa femme. 

Mais qu’en est-il de ses dernières volontés ? Que faire si la loi vous interdit de libérer l’homme de votre vie ?

Comment se le procurer

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Un petit mot de plus

Vous savez, ma grand-mère a reçu l’aide médicale à mourir, puis quelques semaines plus tard, ce fut le tour d’un de mes oncles. La mort c’est triste et tellement douloureux. Mais parfois, c’est beau. Cette façon de partir m’apaise, car je crois sincèrement à la compassion. Si le sujet vous intéresse, voici l’article que j’ai écrit au sujet de ma grand-maman d’amour.

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